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En prélude aux 16 jours d’activisme (25 novembre – 10 décembre) dans le cadre de de la campagne de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la famille en partenariat avec UNFPA organisent différentes activités dont le plaidoyer de haut niveau sur l’abandon de la pratique de l’excision et du mariage précoce.

Ces activités sont placées sous le parrainage de Madame la Première Dame du Mali, Madame Keita Aminata Maiga avec la participation de la première Dame du Burkina Faso et des personnalités aux niveaux international, régional et national à savoir le Comité Interafricain contre les pratiques traditionnelles ayant un effet sur le santé des femmes (CIAF), l'Alliance Globale contre les Mutilations Génitales Féminines, une sénatrice française, etc.                                                                                                

En prélude à ces activités, la Première dame du Mali, Mme Keita Aminata MAIGA a reçu la Ministre de la promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille Mme Sangaré Oumou BAH accompagnée de la Représentante de UNFPA MALI Mme Josiane YAGUIBOU. Cette rencontre a permis de partager de façon globale les activités planifiées, les actions réalisées dans le cadre de la lutte contre les MGFs/ Excision et de dégager des stratégies novatrices pour accélérer l’atteinte des résultats. Mme Keita Aminata MAIGA, est l’Ambassadrice de bonne volonté pour mener les actions de plaidoyer à tous les niveaux au Mali.

Au Mali, en dépit de résultats satisfaisants jugés satisfaisants, les pratiques sociales, les comportements et les mentalités restent très fortement marqués par certaines valeurs coutumières pénalisantes pour les femmes. L’excision continue d’être pratiquée à des niveaux élevés 91% des femmes de 15-49 ans. Parmi les filles de 0-14 ans, environ sept sur dix sont déjà excisées (69 %). Parmi celles de 10-14 ans, cette proportion est de 83 % ; On note la prévalence accrue des autres formes de violences.

Depuis l’âge de 15 ans, près de quatre femmes sur dix (38 %) ont subi des violences physiques. Plus d’une femme de 15-49 ans sur dix (13 %) a déclaré avoir été victime d’actes de violences sexuelles à n’importe quel moment de sa vie. Parmi les femmes qui ont déjà été en union, 44 % ont subi des violences physiques, sexuelles ou émotionnelles. (Source EDSM V).

En 2015 dans le cadre du système de gestion des informations sur les VBG (GBVIMS), le Pays a enregistré 1464 cas de VBG (Violences Basées sur le Genre).

Le Gouvernement et tous les autres acteurs au Mali sont convaincus de la nécessité d’intensifier les interventions.