NAIROBI, 8 novembre 2019 - Les dirigeants du monde, la société civile et le secteur privé se réuniront au Kenya du 12 au 14 novembre 2019 pour s'engager dans des actions visant à mettre fin à la mortalité maternelle, à répondre à la demande non satisfaite en planification familiale et à protéger les femmes et les filles contre les violences basées sur le genre et pratiques néfastes à l'horizon 2030.
Le Sommet de Nairobi sur la CIPD25 a lieu 25 ans après la Conférence internationale sur la population et le développement, ou CIPD, au Caire, où 179 gouvernements ont unanimement appelé à l'autonomisation des femmes et des filles dans tous les domaines de leur vie, y compris la santé sexuelle et reproductive et les droits reproductifs.
Au Sommet de Nairobi, de hauts responsables gouvernementaux, y compris des chefs d'État, des parlementaires et des représentants d'organisations non gouvernementales et de la société civile, annonceront des engagements financiers et programmatiques, des politiques et d'autres initiatives visant à atteindre tous les objectifs énoncés dans le Programme d'action issu de la CIPD en 1994.
Selon Mabingué Ngom, Directeur Régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, « la célébration cette année du cinquantième anniversaire de l’UNFPA et celui du vingt-cinquième anniversaire de la CIPD représentent pour la communauté internationale une occasion unique de s’appuyer sur le cadre proposé par la CIPD et de s’engager pleinement à réaliser un programme visionnaire en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs et ce, en ne laissant personne en rade ».
Aujourd'hui, on estime à 232 millions, le nombre de femmes qui veulent prévenir une grossesse mais qui n'utilisent pas de méthode de contraception moderne. Chaque jour, plus de 800 femmes meurent de causes évitables au cours de la grossesse et de l'accouchement, soit environ 80 000 femmes chaque année dans la seule région Asie et Pacifique. Chaque jour, on estime à 33 000 le nombre de filles contraintes de se marier. Et chaque année, plus de 4 millions de filles sont victimes de mutilations génitales féminines.
Le Sommet réunit un groupe exceptionnellement diversifié de personnes, notamment des hauts fonctionnaires, des leaders d'opinion, des experts techniques, des chefs religieux, des militants et des organisateurs communautaires, des jeunes, des chefs d'entreprise, des peuples autochtones, des institutions financières internationales, des personnes handicapées, des universitaires et de nombreux autres partenaires des médias, ou spécialistes des droits et de la santé sexuelle et reproductive.
Cinq questions principales sont au centre des préoccupations à Nairobi : la santé sexuelle et reproductive dans le cadre de la couverture sanitaire universelle ; le financement nécessaire pour atteindre tous les objectifs du Programme d'action de la CIPD ; la diversité démographique et son pouvoir de stimuler la croissance économique et le développement durable ; les mesures pour mettre fin à la violence sexiste et aux pratiques néfastes contre les femmes et les filles ; le droit à la santé sexuelle et reproductive, même dans des contextes humanitaires et fragiles.
Les discussions à Nairobi mettront également en lumière, la nécessité absolue et le pouvoir de l'égalité des sexes, du leadership des jeunes, du leadership politique et communautaire, de l'innovation et des données, et des partenariats pour accélérer le changement - étant entendu que sans la réalisation de la CIPD, le monde ne pourra pas atteindre les objectifs du développement durable qui sous-tendent l'Agenda 2030.
Les gouvernements du Kenya et du Danemark co-organisent avec le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le Sommet qui reçoit également un soutien financier ou en nature des autres gouvernements et organisations partenaires privées.
Contact média :
Habibou DIA | Spécialiste des médias | E-mail: dia@unfpa.org | Tel: +221 78 620 45 13