Célébration nationale de la Journée Internationale de la Femme, 08 mars - édition 2024 sous la présidence du Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État en présence des membres du corps diplomatique et du Système des Nations Unies sous le thème national : « Représentativité des femmes à la vie publique et politique : enjeux, défis et perspectives ».
Le Président de la Transition, Chef de l’État a félicité l’effort des femmes maliennes dans la reconstruction de la Nation et évoqué la représentativité des femmes dans les institutions étatiques.
Dans son intervention, au nom du Système des Nations Unies, le Coordonnateur Résident ai du SNU, Eric Perdison a salué les avancées notables sur les droits des femmes enregistrées au cours de ces dernières années au Mali.
Cependant, ajoute-t-il, il faut prendre des mesures de correction rapides au regard de la situation encore préoccupante.
“Au Mali, même si des progrès ont été réalisés en matière de lutte contre les inégalités, la situation demeure encore préoccupante et nécessite des mesures de correction rapide et de consolidation.
Selon l’Indice de l'Égalité des Genre en Afrique produit par la Banque Africaine de Développement (BAD), qui mesure trois dimensions : économique, sociale, représentation et autonomisation, le score régional du Sahel, issu de l’évaluation de l’état de l’égalité du genre, est de 32,4% pour 5 pays dont le Mali. Il en résulte un écart entre les femmes et les hommes de 67,6% sur ces 3 dimensions. Ce qui indique un fort taux d’inégalités dans la région du Sahel. Des efforts doivent donc être faits afin de réduire ces inégalités.
Le Système des Nations Unies souhaite donc réitérer ses encouragements au Gouvernement du Mali à poursuivre ses efforts pour l’avancement de la condition des femmes, à renforcer l’impact social de l’action publique et à mitiger les risques de marginalisation au sein de la société malienne ».
