Du 19 au 23 juin 2017 des sages femmes des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et le district de Bamako sont réunies à Bamako en atelier de formation sur la prise en charge psychosociale des survivant(es) avec l’appui technique et financier de UNFPA.
Parlant de l’importance du thème de l’atelier, le Représentant adjoint de UNFPA Mali Cheikh Tidiane Mbengue a déclaré que les professionnels de la santé spécifiquement les sages-femmes sont les acteurs privilégiés dans le cadre de la prévention et la prise en charge des survivantes de VBG car ce sont elles qui reçoivent en premier lieu les survivantes. A cet effet, il est important qu’elles soient munis d’outils et de formation nécessaires pour assurer leur prise en charge adéquate en matière psychologique et d’accompagnement social.
Au Mali, de 2012 en mars 2017, dans le cadre du système de gestion des informations sur les VBG (GBVIMS), le Pays a enregistré un total de 10733 cas de VBG sur environ 20% des localités du Mali dont 86% de survivantes et 14% de survivants. Parmi les types de violences enregistrées, il y a 31% de violences sexuelles, 28% de violences psychologiques, 21% de déni de ressources et d’opportunités, 15% agressions physiques et 5% mariage forcé.
Ces données ne reflètent nullement la réalité du pays en matière de VBG étant donné qu’elles ont été collectées uniquement au niveau des services qui remontent les données dans le système de gestion des informations sur les VBG (GBVIMS) et qui ne couvrent qu’environ 20% du territoire