LE TEMPS DE LA PRISE DE CONSCIENCE
On estime que chaque année, 121 millions de grossesses surviennent sans que les femmes concernées aient choisi de tomber enceintes ou de devenir mères dans le monde entier.
La prévalence des grossesses non intentionnelles est plus élevée dans les pays accusant un retard de développement, n’assurant pas la protection et le respect des droits des femmes et des filles assurant l’égalité des genres, les pays avec une prévalence plus élevé de mortalité maternelle, et ceux dotés de lois plus strictes en matière d’avortement. Le manque d’accès et de disponibilité des informations sur des méthodes contraceptives est aussi un facteur favorisant les grossesses non intentionnelles.
Les normes sociales relatives au planning familial, à la sexualité et à la reproduction, ainsi qu'à l'égalité du genre jouent également un rôle essentiel.
Au Mali, près de 24% des femmes et des filles ont des besoins non satisfaits en matière de planification familiale.
50 % : c'est le pourcentage de grossesses qui n'ont pas été délibérément choisies.
Chaque année, 121 millions de grossesses surviennent de façon non intentionnelle.
Pour toutes ces femmes, le choix de donner la vie, susceptible de bouleverser durablement leur existence, n'en est pas véritablement un.
Beaucoup sont privées de leurs droits fondamentaux, notamment concernant leur propre corps.
Certaines sont victimes de coercition ou de violence sexuelle.
Les grossesses non intentionnelles ne sont toujours pas non désirées, beaucoup sont bien accueillies.
Environ 60 % des grossesses non intentionnelles aboutissent à un avortement.
Pas moins de 45 % des avortements ne sont pas médicalisés.
Ces avortements représentent l'une des principales causes de mortalité maternelle dans le monde et conduisent à l'hospitalisation de million de femmes chaque année.
Chaque personne doit être en mesure de prendre des décisions éclairées au sujet de son corps et de son avenir.
3 Régions - 3 Histoires – 3 Femmes – 1 Pays le Mali