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Dernières parutions
BULLETIN SPECIAL FEMMES DU MALI
Mars est le mois de la femme. Au Mali, la femme a été doublement célébrée à travers les journées SWEDD-Mali et la cérémonie officielle du 08 mars sous la présidence du Chef de l’Etat, Colonel Assimi GOITA.
Le Bulletin spécial Femes récapitule les temps forts des célébrations avec la participation de UNFPA Mali.
RAPPORT ANNUEL 2022
Au-delà des chiffres et des données, comment l'UNFPA a accéléré le processus de redressement du Mali en 2022. Lisez notre rapport annuel 2022.
HUIT MILLIARDS D’HUMAINS UN HORIZON INFINI DE POSSIBILITES DEFENDRE LES DROITS ET LA LIBERTE DE CHOIX
Ce rapport sur l’état de la population mondiale 2023, préparé par un groupe de conseillers, de chercheurs et d’auteurs en collaboration avec le personnel technique et les rédacteurs de l’UNFPA, montre en quoi une meilleure connaissance de la population peut faire émerger de nouvelles solutions pour renforcer la résilience démographique et contribuer à bâtir un avenir plus équitable et plus prospère. On l’oublie trop souvent, mais faire progresser l’égalité des genres contribuerait à résoudre bon nombre de ces problèmes. Dans les pays vieillissants et à faible fécondité, une plus grande parité entre les genres sur le marché du travail serait le moyen le plus efficace d’améliorer la productivité et la croissance du revenu.
NEWSLETTER SEMESTRIELLE DE UNFPA MALI
A lire la Newsletter second semestre 2022 de UNFPA Mali sur les principales réalisations du programme de coopération Mali UNFPA 2020-2024
COMPRENDRE L'IMPERCEPTIBLE...AU MALI
LE TEMPS DE LA PRISE DE CONSCIENCE
On estime que chaque année, 121 millions de grossesses surviennent sans que les femmes concernées aient choisi de tomber enceintes ou de devenir mères dans le monde entier.
La prévalence des grossesses non intentionnelles est plus élevée dans les pays accusant un retard de développement, n’assurant pas la protection et le respect des droits des femmes et des filles assurant l’égalité des genres, les pays avec une prévalence plus élevé de mortalité maternelle, et ceux dotés de lois plus strictes en matière d’avortement. Le manque d’accès et de disponibilité des informations sur des méthodes contraceptives est aussi un facteur favorisant les grossesses non intentionnelles.
Les normes sociales relatives au planning familial, à la sexualité et à la reproduction, ainsi qu'à l'égalité du genre jouent également un rôle essentiel.
Au Mali, près de 24% des femmes et des filles ont des besoins non satisfaits en matière de planification familiale.
50 % : c'est le pourcentage de grossesses qui n'ont pas été délibérément choisies.
Chaque année, 121 millions de grossesses surviennent de façon non intentionnelle.
Pour toutes ces femmes, le choix de donner la vie, susceptible de bouleverser durablement leur existence, n'en est pas véritablement un.
Beaucoup sont privées de leurs droits fondamentaux, notamment concernant leur propre corps.
Certaines sont victimes de coercition ou de violence sexuelle.
Les grossesses non intentionnelles ne sont toujours pas non désirées, beaucoup sont bien accueillies.
Environ 60 % des grossesses non intentionnelles aboutissent à un avortement.
Pas moins de 45 % des avortements ne sont pas médicalisés.
Ces avortements représentent l'une des principales causes de mortalité maternelle dans le monde et conduisent à l'hospitalisation de million de femmes chaque année.
Chaque personne doit être en mesure de prendre des décisions éclairées au sujet de son corps et de son avenir.
3 Régions - 3 Histoires – 3 Femmes – 1 Pays le Mali
8EME CADRE DE COOPÉRATION ENTRE LE MALI ET L’UNFPA 2020-2024 (CPD8)
Le 8ème programme de coopération 2020-2024, élaboré entre le Gouvernement du Mali et l’UNFPA est issu d’un processus participatif et inclusif. Il est aligné sur les Plans de Développement Nationaux, en particulier le Cadre Stratégique de Relance Économique et de Développement Durable 2019-2023, le Plan de Développement de la Santé, la Stratégie de Lutte contre la Violence Basée sur le Genre, le Plan de Planification Familiale budgétisé, le Plan de Sécurisation des Produits de Santé Reproductive 2018-2023, le Plan d’Action pour la Santé des Adolescents et des Jeunes 2017-2021 ainsi que le nouveau plan stratégique de l’UNFPA 2022-2025, le deuxième des trois plans stratégiques consécutifs de l’UNFPA menant à 2030 et misant sur l’accélération, la mise à l’échelle et l’innovation.
Il est également aligné sur le Plan Cadre de Coopération pour le Développement Durable des Nations Unies (UNSDCF 2020-2024) et enfin, sur le Plan de Réponse Humanitaire et le Cadre Stratégique Intégré de la MINUSMA au Mali.
LEXIQUE DES SIGLES ET EXPRESSIONS EN MATIERE DE POPULATION
Le Lexique des Sigles et Expressions en matière de Population est un document produit par UNFPA Mali pour mise à disposition des médias. Ce document vise, à renforcer les connaissances des médias sur le sens des sigles et expressions avec comme objectif, l'amélioration de la qualité des livrables (articles de presse, productions audiovisuelles, etc). Le Lexique contient des Sigles et Expressions, non exhaustif, et fera l'objet d'actualité en fonction des besoins.
PROTOCOLE DE PRISE EN CHARGE HOLISTIQUE VBG
Le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a sollicité l’appui de ses partenaires dont l’UNFPA pour l’élaboration d’un document de référence nationale en matière de prise en charge holistique des conséquences des violences basées sur le genre au Mali. L’approche holistique doit se baser sur une réponse adéquate (rapide, respectueuse, discrète, emphatique et professionnelle) et comprend trois volets clés : psychologique, médical et juridique.
RAPPORT ETUDE VBG UNFPA INSTAT DANS LES ZONES DU PROGRAMME SPOTLIGHT INITIATIVE
Il ressort de l’étude que d’une manière générale, la déclaration des actes de VBG n’est pas encore un réflexe chez les victimes au Mali. Seuls les cas graves sont déclarés et cela, pour bénéficier des soins de santé. Les autorités judiciaires sont touchées par très peu de survivantes de VBG. De l’avis des intervenants, cette aversion des victimes et de leurs parents à porter les cas de violences devant les autorités compétentes s’explique par plusieurs raisons, entre autres : la lourdeur administrative, les difficultés d’accès à la justice et la méconnaissance des textes par les survivantes, la préférence pour la gestion sociale de proximité des violences et abus, la complicité de tous les acteurs dans le cas de l’excision et du mariage d’enfant ou forcé, le poids de la tradition ne permettant pas à la femme de convoquer son mari devant les autorités, le manque de confiance aux modalités de gestion des VBG par les autorité judiciaires, la honte d’être stigmatisée.
ETUDE SUR LES MUTILATIONS GENITALES FEMININES (MGF/E) DANS LA REGION DE TOMBOUCTOU
Comparativement aux régions du sud et du centre du Mali, l’excision est pratiquée dans la région de Tombouctou à un niveau moins élevé au sein des femmes en âge de procréer. En effet, la pratique concerne la moitié des femmes en âge de procréer (50,1%) selon le rapport de l’EDSM VI, 2018.
Les types d’excision pratiqués dans la région sont : entaille sans enlever de chair (21,5% des cas) ; les parties de la chair enlevée (58,4%) et la fermeture du vagin (3,1%). Dans cette zone administrative, l’excision est pratiquée avant l’âge de 10 ans (87%). A Tombouctou, la proportion des filles de moins de 15 ans excisées est de 29%.